Cécile, une spécialiste des Ressources Humaines, rompue aux situations de crises. Création de fonction, professionnalisation du recrutement, négociation et mise en œuvre opérationnelle de PSE, fermeture de sites industriels, création de parcours de professionnalisation… Cécile a le profil idéal d’un Manager de Transition spécialisé en ressources humaines.
INTERVIEW
Le divan
de MAESTRIUM
M – À votre avis, quel est l’intérêt pour une entreprise de faire appel à un Manager de Transition ?
Cécile – « En général, l’expérience accumulée par un Manager de Transition en fait quelqu’un souvent sur-dimensionné par rapport au poste, en particulier lorsqu’il ou elle remplace un manager au pied levé. Le Manager de Transition est opérationnel dès le premier jour, et en mesure de présenter un diagnostic dans les premières semaines de son arrivée. Les directions générales comprennent vite l’intérêt d’orienter la mission sur des sujets plus stratégiques. Dans une de mes missions de remplacement, je me suis attaquée à des sujets de fonds comme la gestion de la flotte automobile, des notes de frais. J’ai également remis à plat les relations sociales avec les représentants du personnel, qui ont apprécié de parler à un interlocuteur rompu à la compréhension de leur rôle et au dialogue social. »
M – Qu’est-ce qui vous fait rester dans le statut de Manager de Transition ?
Cécile – « Je fais partie de la nouvelle génération de Managers de Transition, plus jeunes, avec peut-être des expériences de carrière un peu moins longues, mais qui vont être sélectionnés sur des critères différents. Si, dans un groupe, le Manager de Transition est parfois vu comme un exécutant, dans une PME, c’est tout l’inverse. Les dirigeants sont avides d’expertise et de partage. Dans les PME très souvent, la fonction RH n’est pas encore structurée, et le Manager de Transition est l’agent de changement idéal. Chez moi, trois motivations priment :